Moi, en casse tête

L'été se répand sur notre ville comme une rumeur: pas certaine la chaleur, ni le soleil d'ailleurs, il y a un subson de doute dans l'air frais du matin, dans les orages devenues habituelles chaque soir.
So, déjà repliée un peu sur moi même, me voilà encore en train de sauver par si par là des fleurs du déluge et de les mettre à l'abri dans la maison, selon mes humeurs, mes souvenirs....comme une casse tête.
La statuette est le résultat de mon nouvel amour pour l'art africain, même si elle vient d'une île ensoleillée, St Martin (St Maarten) Une bijou d'ile, 40 km carrés , deux états , France et Pays bas, deux monnaies , deux langues, le même océan mais deux plages tellement différentes! Et tout le monde cousin, cousine!
Le tableau est issu d'une vieille passion abandonnée les courtepointes.
Les roses et l'oiseau ont l'odeur et le gout de l'enfance , la confiture de rose que ma grande mère mettait sur un sort de gaufres faites maison et le nid d'hirondelle dans un coin de la gouttière. Mes hirondelles d'aujourd'hui, faites en miroir sont bien idylliques mais les vraies, elles....laissaient plein de saleté que je devais nettoyer chaque jour. Je les aimais quand même et je les trouve encore, les plus belles des oiseaux.
La photo à l'extérieur c'est la partie folle de moi, celle qui aime le vent, le rouge-sang et les animaux non identifiés. C'est la partie que je préserve avec fureur, celle qui n'entre pas dans aucune moule, qui n'est ni mesurable ni prévisible, c'est la partie qui me dit que je suis bien vivante.
Bon.... voilà la casse tête résolue! J'espère que la nouvelle image n'est pas nécessairement plus claire mais plus colorée.

Vara se raspandeste prin oras ca un zvon, nimic nu e sigur nici caldura, nici soarele, planeaza o usoara neincredere in aerul rece al dimineatii, in furtunile devenite obisnuite, in fiecare seara.
Asa ca, desi deja un pic adunata in mine insa-mi iata-ma si mai si, facand un puzzel din stari de spirit, amintiri si diverse flori aduse in casa sa le salvez inaintea fiecarui potop.
Statueta este rezultatul noului meu interes pentur arta africana, chair daca am adus-o, de fapt dintr=o insula insorita St Martin (StMaarten).(click pentru a o vedea) O bijuterie de insula, 40 km patrati, doua tari, Franta si Olanda, doua monezi, doua limbi. acelasi ocean dar doua plaje complet diferite! Si toata lumea veri, verisoare!
Tabloul e un goblen si vine din vechea mea pasiune abandonata.
Trandafirii si pasarea au mirosul si gustul copilariei, dulceata de trandafiri pe care bunica o punea peste un gen de miniclatite si cuibul de randunici de sub streasina casei. Randunicile de astazi, cele din poza, din oglinda, sunt idilice, dar cele adevarate...lasau o groaza de mizerie peste tot trebuia sa curat zilnic in urma lor. Dar contiuam sa le admir si sa le iubesc si astazi inca , pentru mine, randunelele sunt cele mai frumaose pasari.
Fotogarfia la exterior este acea parte nebuna din mine careia ii place vantul, rosu-sange si animalele neidentificate. Este acea parte pe care o pastrez cu incapatanare si furie, care nu intra in nici un sablon, in nici o matrita, care nu este nici masurabila nici previzibila, acea parte care imi spune ca sunt in viata.
Cu asta basta! Iata puzzel-ul rezolvat. Sper ca noua imagine nu e neaparat mai clara ci doar mai colorata un pic.
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