vendredi 3 octobre 2008

Pendant mes 50 ans j'ai connu le chauffage avec les restes ligneuse de mais et de plantes de tournesol, le chauffage à bois ou mon père a failli perdre son pied et le chauffage à gaz, hyper centralisé, avec un seul robinet qui faisait le beau et le mauvais temps pour toute une ville de 500.000 habitants.
Maintenant je suis devant mon thermostat électronique avec deux boutons: un pour régler la température désirée à l'intérieur et un autre qui, une fois mis sur automatique, va tout seul choisir si c'est le cas de chauffer ou refroidir. A l'extérieur, à Montréal, on peut en avoir +30C ou -30C, chez nous ça va être toujours 22C.
Alors, aujourd'hui, le 3 oct., il a commencé à chauffer notre système. Un peu plus tot que l'année passée. Je pense à la future facture.
Et au réchauffement climatique.
Il est perçu comme une mode, une autre manière de consommer, et malheureusement c'est beaucoup plus dur que ça.
Il y a des acquis de confort qui ne rendent plus sereins, ou d'hygiène qui ne rendent plus en santé, la productions agricole moins dépendante des aléas de la météo et, de manière réaliste, je pense qu'on ne peux pas renoncer à tout ça.
D'autre coté, consommer plus vert, c'est le dernier cri de l'hypocrisie qui va nous couter cher.
Ce qu'on pourrait faire c'est d'essayer de consommer moins, tout court. Retrouver les vraies "nos besoins" et éliminer ceux introduis dans nos vies, depuis des années, par les plus divers et spécialisés services de marketing.
Mais en restant réaliste ça peut amener une crise financière et sociale encore plus grande que celle d'aujourd'hui.
La question reste ouverte. Mon économiste préféré, M. Jarislowsky, qui avais l'habitude d'être positif si non optimiste, intitule son dernier aticle dans le journal "Les affaires" "Noire nature humaine" et fini par la phrase: " D'une certaine manière je suis content d'êter vieux, mais j'ai peur pour mes enfants et mes petits-enfant". Rien de rassurant.
In cei 50 de ani ai mei, am cunoscut incalzirea cu coceni de porumb si bete de floarea soarelui, cea cu lemne, unde tata era cat pe ce sa-si piarda un picior si incalzirea cu gaz, dar hiper centralizata, unde un intreg oras de 500.000 de locuitori depindea de un singur robinet.
Acum sunt in fata termostatului meu electronic care are doua butoane: unul pentru a fixa temperatura dorita in interior, si un altul care, odata pus pe automat, decide singur daca e cazul sa incalzeasca sau sa raceasca. Afara, la Montréal, temperaturile pot varia intre +30C si -30C, in casa vor fi tot timpul 22C.
Deci astazi, 3 oct. sistemul nostru a trecut pe incalzire. un pic mai devreme decat anul trecut. Ma gandesc la viitoarea factura.
Si la incalzirea planetara, care e perceputa, cel putin deocamdata si aici, ca o moda, un alt mod de a consuma si, din pacate, e mult mai complicat....
Sunt lucruri deja asimilate in domeniul confortului care ne fac viata mai simpla, altele, in domeniul higienei care ne mentin mai sanatosi, agricultura e din ce in ce mai putin dependenta de meteo si, incercand sa raman realista, nu cred ca vom putea renunta la toate astea.
Pe de alta parte a consuma "verde' este un ultim strigat al ipocriziei sociale.
Ce am putea face e sa incercam sa consumam mai putin. Punct. Sa ne regasim adevaratele noastre nevoi si sa le eliminam pe cele pe care ni le-au introdus in viata, de ani si ani, diversele si specializatele servicii de marketing.
Dar, ramanand realista, asta poate aduce o criza financiara si sociala mai mare decat cea traita azi.
Intrebarea ramane deschisa.
Economistul meu preferat, domnul Jarislowsky, care deobicei e pozitiv daca nu optimist, si-a intitulat ultimul articol in revista "Les Affaires", " Noire nature humaine"si sfarseste cu fraza: " intr-un fel sunt multumit ca sunt batran, dar mi-e teama pentru copii si nepotii mei". Asta nu prevesteste nimic bun....

1 commentaire:

ralu a dit…

j'adore ce post! mon favori!