Magasinage

Comme je vous disais, entre trois gouttes de pluie et deux rayons du soleil, j’étais aller magasiner. Dans un de ces centres commerciaux avec 600 boutiques à l’intérieur, disposées dans une forme d’étoile….

Peut être que 600 petites boutiques réunies c’est un peu trop. Peut être la société est devenue de surconsommation, mais c’est tellement intéressant de te promener et regarder tous les produis de l’imagination humaine ! Le plaisir du magasinage je l’ai connu assez tard dans la vie, mais j’en ai rêvé depuis toujours. Plus précisément, depuis que j’ai lu « Au bonheur des Dames » de Zola.

C’est fou comme un livre peut marquer à tout jamais une vie. C’est grâce à ce livre que j’ai pris conscience d’un besoin humain que personne n’osait nommer autour de moi, dans la vie réelle en Roumanie des années ‘70: le besoin d’avoir le choix.

Cette prise de conscience est devenue de plus en plus complexe jusqu’à ce que je suis arrivée toute seule et en dépit de tout quotidien , à mettre le point sur le i. : le choix, c’est la liberté.

Parmi mes souvenirs de jeunesse, le magasinage reste comme la porte de sortie du communisme. Je n’entrais nulle part, mais je sortais….

Si on revient dans le centre commercial, je n’aime pas posséder des choses dont je n’aime pas nécessairement les acheter. Mais j’aime aller d’une boutique à l’autre en espérant un coup de foudre avec n’importe quoi.

Une fois c’était un pyjama, une autre fois une bougie…la créativité humaine est illimitée et te tire dans toutes les directions jusqu’à ce que tu perdes tes coordonnées. Mais si tu réussi à garder ton nord, alors le tout devienne comme un océan que tu dois fouiller pour trouver la perle rare !

Je sais qu’on peut faire plein d’autres commentaires pas si roses….mais le magasinage EST CA AUSSI : le bonheur du choix, la chance de l’accessibilité et le petit extase du péché mignon.

http://www.pierimport.fr/?cPath=74_82

http://www.clairdelune.ca/

http://www2.victoriassecret.com/category/?cgnbr=OSBAFZZZZZZ

http://www.maisoncorbeil.com/

Asa cum va spuneam, intre trei picaturi de ploaie si doua raze de soare, am mers prin magazine. Intr-unul din centrele acelea comerciale care au 600 de boutiq-uri inauntru, dispuse in forma de stea pentru a usura orientarea.

Poate ca 600 de mici boutiq-uri reunite e prea mult. Poate ca societatea in care traiesc a depasit stadiul de consum si a ajuns la supra consum., poate, dar e atat de interesant sa te plimbi si sa privesti toate produsele imaginatiei umane! Placerea magazinajului am cunoscut-o destul de tarziu in viata, dar am visat la ea d’intotdeuna. Mai precis de cand am citit « La paradisul femeilor » de Zola.

E de necrezut cum o carte poate influenta o viata intreaga. Datorita ei am inteles ca exista o nevoie general umana de care nimeni, in jurul meu, nu indraznea sa vorbeasca in Romania anilor ’70 : nevoia de a avea de ales. Constientizarea a devenit din ce in ce mai complexa pana cand am ajuns, singura si in ciuda cotidianului care ma inconjura, sa pun punctual pe “I”: a avea de ales, inseamna a fi liber.

Printre amintirilee mele din tinerete, magazinajul ramane ca poarta de iesire din comunism.

Nu intram nicaieri….dar ieseam…

Daca revenim in centrul commercial, nu imi place sa adun, sa acumulez lucruri, sa le posed, deci nu imi place neaparat sa cumpar.

Ceea ce imi place este sa trec de la un magazin la altul in speranta unui « coup de foudre » cu indiferent ce . Odata a fost o pijama, alta data o lumanare parfumata...creativitatea umana e nelimitata si te antreneaza cu ea in toate directiile pana iti pierzi propriile coordonate. Dar daca reusesti sa te pastrezi tu insuti…atunci totul devine ca un ocean pe care trebuie sa-l strecori pentru a gasi perla rara. !

Stiu ca s-ar putea face si alte comentarii nu tocami roz-bombon dar magazinajul este SI ASTA : bucuria alegerii, norocul accesibilitatii si micul extaz al placerii interzise.